J’ai vécu une séance estime de soi !
Cette séance photo estime de soi avec Muriel Meynard à changer ma perception de moi notamment cette photo. Vous raconter cette expérience s’inscrit dans une démarche très personnelle. Ce n’est pas facile mais j’ai envie de la partager avec vous. Allez je me lance et vous raconte tout. 😉
Bonne lecture !
Oser
Étrange cette photographe !
Vous devez trouver étrange qu’en tant que photographe, je n’aime pas me faire photographier. C’est vrai ! Comme de nombreuses personnes, j’ai des complexes. Ce n’est pas facile pour moi de me voir en photo. Et pourtant mon métier m’oblige à me montrer… mais j’aime les défis et me bousculer
Pourtant, les opportunités se sont présentées avec des personnes très talentueuses ( petit clin d’œil à Isa et Pascal). Mais les complexes et l’estime de soi parfois prennent le dessus. C’est compliqué pour moi de poser un doux regard sur mes rondeurs.
Répondre toujours par oui !
Comment cette histoire a commencé ?
Stéphanie et Muriel sont des amies photographes. Une de Clermont Ferrand et l’autre de Bordeaux. Toutes les trois nous sommes complémentaires en photo, de créativité mais également de caractères.
L’idée est venue de nous retrouver toutes les trois à Bordeaux pour se faire un workshop sur-mesure. Nous nous sommes amusés à nous prendre en photo pour comprendre ce que nos clients vivent lorsqu’ils passent devant notre œil.
Et là tout a basculé !
J’avais envie de me laisser emmener hors de ma zone de confort.
Muriel me propose une tenue ; un body et un kimono. Ma première réaction est de dire : NON ! Cette réaction reste dans ma tête. Je réponds seulement par « Ah okay … donc on va voir mes cuisses. (celles qui s’aiment tellement qu’elles se caressent tout le temps^^)
J’ai décidé d’y aller. Je savais que j’étais bien entouré et avec bienveillance. Muriel me guide pour prendre les poses. Je ne réfléchis plus et je me laisse guider. Elle m’invite à me connecter, à me recentrer. L’émotion monte ! Elle me propose différentes poses, j’ai envie de me cacher. Cacher ce corps, ces formes hors normes.
Dur de me dévoiler, je regarde mes cuisses entre deux poses, je vois ma cellulite. Ne pas flancher ! Un tourbillon d’émotions m’envahit ! Garder le cap ! Les larmes coulent ! Rester là parce que j’ai dit oui à cette aventure ! Muriel me sourit. Stéphanie m’accompagne dans mes larmes. L’ambiance est puissante. Quelque chose de beau se dégage.
Muriel ne lâche rien, elle continue à me pousser, à m’accompagner. Lâcher prise. Ne plus réfléchir. Se laisser guider. « Ouvre tes bras ». Wouaw mais ouvrir mes bras c’est dévoiler mon corps. Laisser photographier mon corps ! Lâcher prise, ne plus réfléchir, se laisser guider, s’offrir à ce moment.
Je me dis « Vas y ! Fais le pour toi. »
Je me lance, une force arrive en moi, et je m’exclame « mais de toute façon se sont mes formes ». L’émotion éclate. Les larmes coulent toutes seules sur mes joues. Muriel les photographies. Je les offre ! Elles m’apaisent. Les filles sont là. Elles pleurent ! Qu’est-ce qui c’est passé ? J’ai réussi. Je l’ai fais.
Muriel ne lâche toujours pas « met une musique et danse »
Mon corps se met à danser, mon esprit vagabonde sur l’air cubain et je me met à rire. La séance se termine !
Quelques heures après Muriel me montre cette photo. Mon regard se pose sur un nouveau moi. Une femme forte !Je découvre une personnalité que je ne soupçonnais pas ! Wouaw ! Je la regarde, les filles m’observent complices de leur « bêtise » On rit, une larme s’échappe. Je peux être cette femme. Je suis cette femme.
Cette photo m’accompagnera comme un mantra pour me rappeler de cette force qui est là en moi.
Le challenge ne s’arrête pas là ! Les filles me disent de la publier sur les réseaux. Me dévoiler !! Me montrer à tou.te.s ! Petite voix dans la tête « Toujours répondre OUI, c’est ce qui nous fait avancer. »
Alors oui se faire photographier peut être une épreuve mais ça va forcément vous amener là où vous souhaiter arriver.
Merci du fond du cœur à Muriel Meynard et Stéphanie Layes J’ai vécu une expérience extraordinaire.
Crédit photo : Muriel Meynard